guerres offensives, et dans l’intérieur, en rendant les moyens de répression plus faciles, fait que les crimes sont plus rares. Aussi les soldats chinois, au lieu de sabres, de baïonnettes et de mousquets, prêts à fusiller en pleine paix un homme sourd ou ivre qui ne répond pas au qui vive, n’ont pour toutes armes que de longs fouets dont les méprises ne sont pas si dangereuses, et cependant on convient que la police est très bien faite à la Chine. — Je pris alors la parole : nous sommes si loin, ajoutai-je, de regretter que la nature ne nous ait pas donné ce courage guerrier dont vous paroissez si fier, que nos sages se plaignent tous les jours de voir augmenter le mépris de la douleur et de la mort. Autrefois, disent-ils, dans les commencements de l’empire, de simples avertissements suffisoient pour
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