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Page:Lévis - Les Voyages de Kang-Hi, Tome II.djvu/250

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LES VOYAGES

tout ; depuis quelque temps je m’apercevois qu’il me regardoit d’une maniere à me faire baisser les yeux ; aujourd’hui sous prétexte de me placer les doigts sur le clavier, il m’a pressé la main, j’ai voulu la retirer, il l’a serrée plus fort et l’a baisée avec transport, en me disant les choses du monde les plus tendres ; j’ai voulu me lever, il s’est jeté à mes genoux. — Le traître ! continuez. — Heureusement il a reconnu le bruit de votre voiture qui s’arrêtoit à la porte ; il est sorti, et je ne conçois pas comment vous ne l’avez pas rencontré. — Tai-na, lui dis-je d’un ton radouci, vous auriez dû m’instruire de ses tentatives criminelles. — J’en ai eu la pensée, mais j’ai craint de vous inquiéter inutilement ; vous savez que j’avois beaucoup de répugnance à recevoir M. de Lovelle, et que ce n’est que par com-