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Page:Lévis - Les Voyages de Kang-Hi, Tome II.djvu/35

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DE KANG-HI.

fait de plus utile pour la sûreté publique, car les traversées des rues offrent en tout temps des dangers, c’est de défendre absolument les voitures à deux roues. Vers la fin du dix-huitieme siecle, il s’étoit introduit un usage aussi dangereux que bizarre ; pour le très petit avantage d’arriver quelques minutes plus tôt, de jeunes étourdis avoient imaginé d’atteler un cheval plus vif que solide à un léger cabriolet. Suivant la description que les contemporains en ont laissée, le chétif capuchon qui le couvroit étoit insuffisant pour garantir du vent, de la pluie, de la poussière et du froid. Ces frêles voitures, si dangereuses pour le passant qu’elles atteignoient en dépit des bornes, ne l’étoient guere moins pour celui qu’elles renfermoient, toujours prêt à tomber, soit que son essieu