Page:Lévis - Les Voyages de Kang-Hi, Tome II.djvu/46

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
28
LES VOYAGES

que n’ai-je pas à redouter de ces terribles Européennes ? sirenes dangereuses, elles s’emparent de tout, et la tête, et le cœur, et les sens, tout est la proie de leurs séductions : leur adresse leur fait trouver des armes jusque dans leurs défauts, leurs caprices les rendent plus piquantes, leur coquetterie éveille la vanité, leur insouciance fait que l’on met plus de prix à les fixer. Quelles femmes ! ah mon pauvre Kang-hi !