Page:L’Ère nouvelle, numéro 1, mai 1901.djvu/20

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UNE LETTRE DE M. JEAN ROTH.

Je ne puis résister au désir de citer les quelques lignes que M. Jean Roth, le directeur de l’Avant-Garde, a bien voulu m’adresser concernant la création de l’Ère Nouvelle.

« J’approuve entièrement votre programme, nous écrit-il, et je souhaite bonne chance et longue vie à l’Ère Nouvelle. »

Merci bien, cher ami et frère, de vos cordiaux souhaits, merci spécialement de cette délicate attention qui a permis à votre missive de nous arriver à temps pour la réunion en question.


POUR FINIR.

L’Ère Nouvelle tout en défendant une méthode d’évangélisation, pas nouvelle d’ailleurs, et qui consiste à annoncer aux foules un Évangile qu’elles comprennent, n’entend nullement ni juger ni condamner ceux qui espèrent par d’autres moyens, atteindre un semblable but. C’est Dieu qui juge. Nous ne combattons que le mal et tous ceux qui s’y attaquent sont nos frères, quand bien même leur organisation de combat serait aux antipodes de nos conceptions. L’Évangile, c’est la liberté et, à son ombre, chacun trouve place, selon ses aptitudes et ses tendances.

É. A.