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Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/15

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Sais-tu que mon con ardent n’en peut plus ; que m’étant obstinée à en défendre l’entrée à son vit, je crains une obstruction, une indigestion de foutre ; et que, pour prévenir les accidens, je veux lui abandonner aujourd’hui le champ de la fouterie où il brûle de se signaler ? Oui, chère Conine, cette ouverture vermeille que tu as quelquefois admirée au bas de mon ventre, et qu’un poil frisé environne ; ce con, enfin, que tu te plais le plus souvent à caresser de tes mains enfantines, et qui a bravé avec tant de courage le vit brûlant de ce pauvre abbé, ne se sent plus la force de soutenir un choc aussi dur et aussi barbare.

Il va s’ouvrir ce con brigué par la calotte ; il va s’ouvrir pour le plus charmant, le plus aimable des abbés ; mais afin que la volupté la plus pure et la plus douce me travaille dans tous les sens, au cas qu’un reste de pudeur voulût encore combattre contre le plus joli des vits ecclésiastiques, ce que pourtant je ne crois pas, je te demande un bain aromatisé, et tel que les pores de mon corps, en humant la tendre vapeur, elle pénètre dans tous mes sens, et dispose mon âme au sacrifice que la constance de l’abbé et l’amour me commandent désormais avec tant d’empire.