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s’arrêtant devant elle. Alors vous prenant le vit, le mot de : « Bandes-tu ? » est le premier accent qui sort de sa bouche ; une grosse paire de tétons bien blancs, bien à découvert, et, ce qu’on n’aura pas de peine à croire, le plus souvent moins fermes qu’ils ne paroissent au coup d’œil, la désigne encore.

Si vous arrivez jusqu’à sa cellule, votre dévotion se portera tout de suite sur un con propre en apparence, et peut-être en réalité : vos mains patineront un énorme extérieur qui vous agacera, en dépit de votre circonspection. Deux fesses dodues vous donneront envie d’enfiler un con surmonté d’une motte artistement frisée, à moins que vous ne soyez, si toutefois vous n’êtes pas, Bougre ; une main habile et fine, agissant par le ressort agile d’un poignet exercé vous aura provoqué à toute outrance, et, au signal d’un « Mets-le-moi, » ou « Fous-moi sur l’heure, » par une sympathie forcée, à laquelle vous ne manquerez pas de répondre, elle aura porté le vit au con, et la décharge s’en sera suivie.

Ceci appartient à la première Vénus, c’est celle du grand ordre des libertins qui, avec des sens émoussés, ne cherchent que le matérialisme du