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HUITIÈME ENTRETIEN.

le comte, caroline.


Depuis l’admission d’Antonia aux retraites libertines des deux cousines, le service de la soubrette est irréprochable ; sa bonne humeur et son dévouement égal pour les deux amies rendent impossibles de nouvelles tracasseries. Quant au comte, ce n’est pas la même chose. Caroline n’est pas sans une certaine inquiétude. Depuis quelque temps, M. de Sarsalle, dans ses rapports intimes avec elle, devient presque froid, et avec sa perspicacité de femme elle s’aperçoit bien que la présence de sa cousine produit toujours sur le comte une impression qu’il ne peut dissimuler. Que doit-elle faire ? Éloigner sa cousine ? Ce serait vis-à-vis de M. de Sarsalle un acte de méfiance, et peut-être même une