Page:L’École des biches, 1863.djvu/276

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
265
SEIZIÈME ENTRETIEN

louisa.

Qu’elle libertine tu fais !

(Marie ayant gaiement enfourché Martin, après s’être préalablement assurée de l’état de sa monture :)

marie.

Me voilà en selle, partons ! et puisque vous aimez le petit trot, on va vous en donner, et à l’anglaise encore ! Hop ! hop ! hop ! hop là !

martin.

Oh ! que c’est bien cela ! Quelle allure voluptueuse ! Comme elle vous distille le plaisir !

(Louisa sent bien que ce jeu va se prolonger. Impatiente qu’elle est d’en voir la fin, elle se place derrière Marie, et de ses mains délicates elle excite en dessous les fesses de la jeune fille ainsi que toutes les parties de son amant qu’elle peut atteindre. À ce surcroît de jouissance, Martin n’y tient plus : c’est lui à son tour qui va presser Marie.