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DEUXIÈME ENTRETIEN

marie.

Oh ! non, ce n’est pas fini. Je voudrais même bien avoir l’explication de ce qui suivit ; seulement, je ne saurais pas te le raconter.

caroline.

C’est donc bien difficile à expliquer ?

marie.

Certainement, pour moi surtout. Ce que j’éprouvai dans mon rêve fut d’abord bien délicieux, mais le dénoûment m’a bien effrayée, et c’est ce dénoûment que je désirerais que tu m’expliques et sur lequel je voudrais être rassurée.

caroline.

Il y a donc un rêve et un dénoûment ? dis-nous cela, mignonne.

marie.

Je vais essayer. Après m’être couchée, quoique longtemps agitée, le sommeil finit par venir, et je m’endormis. Alors, je rêvai qu’Adrien était près de moi, qu’il me serrait dans ses