Page:L’École des biches, 1863.djvu/62

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
51
DEUXIÈME ENTRETIEN


complètement que l’on pouvait se procurer d’aussi douces jouissances. Si je l’eusse su !… Mais dis-moi donc pourquoi tu n’as pas fait avec moi ce que tu viens de me montrer ?

caroline.

La raison en est bien simple : En introduisant mon doigt dans ton conin tout neuf, au lieu d’augmenter ta jouissance, tu aurais ressenti une douleur qui aurait détruit immédiatement les sensations agréables que tu viens de ressentir. Plus tard, quand tu seras plus endoctrinée, nous l’essaierons, et encore y mettrons-nous une grande prudence, afin de ne pas déflorer ton pucelage, mais seulement dans le but de faciliter le travail de celui à qui tu réserveras le bonheur de le cueillir.

marie.

C’est donc un bonheur pour les hommes de prendre un pucelage ?

caroline.

C’est pure vanité, car pour eux, c’est une véritable corvée, et pour nous une souffrance