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Page:L’École des biches, 1863.djvu/95

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L’ÉCOLE DES BICHES

caroline.

N’aie pas cette crainte ; en s’y prêtant un peu, ça passera : on n’en meurt pas ; tu feras comme les autres.

(Marie, que la vue de ce boute-joie a d’abord tant effrayée, parce qu’elle n’a jamais vu un objet pareil qu’aux statues et à l’état de repos, poussée par la curiosité et surtout par les désirs qui la brûlent, ne peut se retenir ; elle s’en empare, elle le caresse ; elle va même jusqu’à en découvrir le bout, et avec ses doigts délicats elle en fait baisser et hausser la peau ; à ce jeu, une crise est bientôt inévitable ; aussi Caroline, qui voit le danger, s’empresse-t-elle d’arrêter ce badinage, qui ne remplit pas le but qu’elle s’est proposé en les réunissant chez elle.)

caroline.

Mais, maladroite, tu vas lui faire tirer sa poudre aux moineaux ! Il a ce soir bien meilleure occasion de l’employer.

marie.

Eh bien ! puisqu’il le faut, qu’on en finisse