Page:L’Église arménienne orientale, trad. Dulaurier, 1859.djvu/141

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placez-nous au rang de vos vrais adorateurs, qui vous rendent hommage en esprit et en vérité. Car à la très-sainte Trinité appartiennent la gloire, la puissance et l’honneur, maintenant et à jamais, dans les siècles des siècles. Amen.

À haute voix :

Béni soit Notre-Seigneur Jésus-Christ. Amen.

Le diacre. Seigneur, bénissez-nous.

Le prêtre. Que le Seigneur Dieu vous bénisse tous.

Les clercs. Amen.

Le diacre. Qu’aucun des catéchumènes et de ceux dont la foi est imparfaite ; qu’aucun des pénitents et des impurs ne s’approche de ce mystère divin.

Les clercs. Le corps de Notre-Seigneur, et le sang de notre Rédempteur sont prêts à se montrer à nous. Les Puissances célestes chantent, invisibles, et s’écrient sans interruption : Saint, Saint, Saint, est le Seigneur des armées.

Pendant que les clercs chantent cette hymne, le diacre ôte la couronne de la tête du prêtre, et lui retire aussi ses décorations, s’il en a, et même la croix pastorale avec l’image de Notre-Seigneur Jésus-Christ[1]. Le prêtre quitte en même temps ses sandales, et ne conserve aux pieds que ses bas.
  1. C’est l’insigne que reçoivent les prêtres grecs et ar-