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Page:L’Érotin - L’Amour paillard, 1941.djvu/11

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goûts particuliers se déroulassent sans choquer aucun des associés, et pour que l’on jouit largement, honnêtement, généreusement, des joies paradisiaques réservées à un pacha dans son sérail. Jacques était le baiseur hors-ligne de la bande : il distribuait loyalement ses coups de queue aussi bien à Lina qu’à Thérèse, et même quelquefois à Léa, à la charbonnière, pour ne pas trop endommager le pucelage. Il possédait une langue très experte pour les minettes, alors qu’Antoine adorait la lune, en plein, en quart ou en demi-apparition, parfois même voilée par les jolis et luxueux dessous que revêtaient les trois nymphes précieuses, dont Jacques et lui se considéraient comme les heureux sultans. Lina et Léa brillaient dans des arrangements plastiques pour le saphisme, étant plutôt passives qu’actives, au lieu que Thérèse, nature très vibrante, gamahuchait et jouissait tantôt de l’une, tantôt de l’autre. La femme de Jacques était, de plus, une suceuse de premier ordre, et par cet art mignon elle savait à propos mettre en train soit son mari, soit son cousin Antoine. Elle avait toujours les lèvres et la langue des mieux disposées.

On ne manquait pas d’agrément dans la maison, quand on ne travaillait pas au dehors ;