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Page:L’Érotin - L’Amour paillard, 1941.djvu/124

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fâchait, menaçait, lançait les bras sous les jupes, saisissait ses mollets ; elle se débattait, frappait sur ses doigts, le renversait presque sur le tapis, et murmurait :

— Non, non, je vous dis que je ne veux pas ! Moi, en dehors des tableaux que nous représentons, je ne marche que d’après mon goût, et je n’en éprouve aucun pour vous, là ! D’ailleurs, allez avec votre Férina qui ne demande pas mieux que de vous donner son cul. Je ne sais pas pourquoi Thérèse s’entête à vouloir que vous me baisiez. Je ne veux pas, et cela ne sera pas. Je suis peut-être bien ma maîtresse.

— Si, si, tu céderas ! Je me moque de La Férina ; je l’ai prise parce que je ne te connaissais pas encore ; et depuis que je t’ai vue, je ne veux plus d’autre femme. S’il me plaisait de coucher avec Thérèse, elle n’y apporterait pas tant de façon. Tu es la seule que je veux ici, et je t’aurai.

— Ici ! Vous ne m’aurez pas.

— Je t’aurai, quand je devrais t’attacher.

— Essayez donc.

Elle riait nerveusement ; d’un geste brusque elle le jetait sur le tapis, se disposait à l’enjamber pour se sauver. Déjà sur les genoux,