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Page:L’Érotin - L’Amour paillard, 1941.djvu/126

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m’enfiliez !

— Il n’est pas là.

— Attendez qu’il y soit, et laissez-moi tranquille.

Bertrand Lagneux était dans toute la vigueur de l’âge ; il bandait comme un taureau, et ses trente-trois ans, juste un de plus que Jacques, valaient ceux du montreur de plaisirs. Agent de change, habitué à des conquêtes faciles par sa situation de fortune et ses fréquentations, il se toquait de cette femme qui lui résistait, plus qu’il ne le fit jamais des autres.

Tout en se trouvant flatté de l’amour qu’avouait ainsi sa cousine, et que du reste il n’ignorait pas, Jacques, très suggestionné par la scène qui se déroulait sous ses yeux, se jurait bien de ne pas intervenir. Thérèse pouvait bien sucer Gaston Gressac jusqu’à complet épuisement de son sperme, il s’émoustillait de cette lutte amoureuse qui se poursuivait de plus en plus implacable et il lui eût été difficile de dire ce qui l’exciterait le plus, du triomphe ou de la défaite de Lina.

Le combat s’accusait, plus âpre, plus violent. Peu accoutumée à la résistance, Lina, malgré la sincérité de ses paroles, faiblissait