Page:L’Érotin - L’Amour paillard, 1941.djvu/130

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

L’Amour paillard, Bandeau de début de chapitre
L’Amour paillard, Bandeau de début de chapitre


XI


À l’apparition de La Férina, Jacques s’était éclipsé ; elle arrivait par une porte opposée à celle près de laquelle il se dissimulait. Il revint rapidement à la chambre de sa femme, et constata que ni Thérèse, ni Gaston Gressac ne s’y trouvaient. Avaient-ils terminé leurs petites cochonneries ? Il dégringola l’escalier, et sortit dans les jardins. Là, il vit tout son monde. Léa et Pauline avaient quitté les genoux d’Antoine, et cueillaient des fleurs. Thérèse causait avec Arthur des Gossins et Alexandre Brollé, débarqués du train avec La Férina. Apercevant son mari, Thérèse cria :

— Tu étais de retour, Jacques ? Comment se fait-il que je ne t’ai pas vu ?

— Il a traversé le jardin sans s’arrêter, répliqua Antoine, goguenard.

— Vraiment, et il y a longtemps ?