pas de suite la tête sous les jupes, il appuya
les lèvres sur les fines chevilles, il les prit dans
la main, il eut peur de voir Pauline trébucher,
il ne sut comment cela se produisit, elle s’affaissait
sur les pieds ; il tenait pressé sur son
visage le jeune cul qui se trémoussait gentiment.
La fillette avait glissé sur lui pour qu’il
l’emportât loin du gradin.
Gaston Gressac avait secoué son apathie, il rejoignait la société, il assistait à l’ascension des gradins, s’esclaffant.
— Ah, les mâtines, elles ont plus de toupet que leurs aînées !
Entre La Férina et Lina, Jacques paraissait indécis. La Férina le poussa du coude, et dit :
— Je ne montre pas la lune en public, moi ! Si on veut la voir, on n’a qu’à me courir après.
Elle s’élança dans le jardin, Jacques bondit à sa suite, malgré le regard de Lina le suppliant de rester. Mais ce n’était pas encore l’heure de son triomphe sur la courtisane. Léa, qui venait de voir enlever Pauline par Arthur des Gossins et qui, debout au-dessus de la tête de Bertrand Lagneux, constatait avec ennui que non seulement il ne la pelotait pas, mais encore frémissait sous le suçage de Thérèse, descendit rapidement les gradins, et cria :