ses jupes, et, trouvant la main de son oncle
posée en plein sur les fesses, venait de la mordre.
Puis elle se sauva, pour éviter la claque
qu’il s’apprêtait à lui allonger. À demi furieux
de l’incartade de sa nièce, il s’élança à sa poursuite
pour la châtier. Thérèse, riant comme
une folle, sauta à terre, courut après à son tour
pour protéger la fillette, et aussi pour se rendre
à la demande de berlingoter, qui lui souriait
toujours. Lina, pour esquiver Bertrand
Lagneux, monta sur le banc à la place de Pauline,
et comme Jacques était tout près, elle
l’attira à elle, et lui dit :
— Je veux que, pour ta part, tu compares mes mollets à ceux de Léa.
Celle-ci se mit bien vis-à-vis, dans l’intention de se prêter à la comparaison, tout en cherchant à taquiner Arthur des Gossins qui, avant de revenir à La Férina, la courtisait assez ouvertement. Jacques patouilla avec complaisance les mollets de Lina, qu’il connaissait cependant aussi bien que ceux de sa belle-sœur ; celle-ci se pencha, lui souffla tout bas dans l’oreille :
— Prépare-toi bien : je vais sauter sur les genoux de M. des Gossins, et tâche de suivre La Férina. Elle se dirige du côté de la maison,