— Oh ! ne parle plus ainsi, ta voix me brûle l’âme et les sens ! Je ne puis plus rien, tant je te désire. Il faut que je te baise, que je jouisse de ton amour à ma soif. Viens, suis-moi chez moi, où nous serons seuls, et où nous oublierons tout, tout.
— Oui, oui, mène-moi au bout du monde.
Il l’entraîna dans sa chambre, et en quelques secondes ils se dépouillèrent de tous leurs vêtements. Il voulait se repaître de tout son corps, il voulait constater combien elle était vraiment déesse des pieds à la tête. Et alors, jouissant déjà de l’embarras qu’elle éprouvait à sa demande, il exigea le soixante-neuf, en se plaçant au-dessus d’elle. Ah ! les furibondes caresses ! Elle n’avait jamais sucé, mais elle ne se lassait pas de téter sa queue, pas plus que lui de fourrer la langue dans son vagin ; la frénésie des transports les emporta, ils roulèrent dans les bras l’un de l’autre, et enfin Jacques posséda La Férina, cette femme qu’on disait vibrer seulement sous les caresses d’Horacine, et qui faillit mourir suffoquée sous la sensation délirante qu’il lui procura.
L’amour accomplissait sa merveilleuse et réconfortante mission ; de l’époux dépravé qu’était Jacques, il faisait un amant ardent et