eux.
— Vos caprices, ma chère, sont des ordres, et malgré le plaisir que je me promettais en contemplant de nouveau ces ébats, je suis certain que personne ne s’opposera à ce qu’il n’y ait d’autre spectatrice que vous.
— Margot a raison, appuya Horacine, allons, Messieurs, accompagnez-moi au billard, on carambolera jusqu’à ce qu’elle nous fasse rappeler.
— Retirez-vous avec eux, Arthur.
Les trois Messieurs et Horacine quittèrent La Férina, dite Margot, ou Marguerite pour ses amis ; celle-ci reprit sa posture sur la chaise longue et commanda à Mourette de faire entrer le montreur de plaisirs. Jacques et son monde pénétrèrent, et ne s’étonnèrent pas de ne voir que l’horizontale. La saluant sans embarras, Jacques lui dit :
— Je croyais. Madame, que nous devions traduire nos tableaux devant plusieurs personnes ? Faut-il que nous commencions, ou que nous attendions ?
— Vous pouvez commencer, j’ai tenu à être seule.
— Nous n’en serons que plus flattés et plus encouragés ; de nombreux spectateurs gênent