cette femme qui s’abandonnait. Sa langue
voyageait dans le vagin, pour de là se précipiter
vers la fente du cul ; il la tournait et la
retournait pour bien appliquer ses léchées,
ses suçons sur tous les points sexuels ; elle se
prêtait à toutes ses fantaisies, se pelotonnant
en boule, ou s’étendant en croix, les bras et
les jambes bien écartés, ou entortillant son cou
de ses cuisses. Elle ne songeait plus à rien ;
les baisers, les caresses qu’il lui prodiguait,
l’enivraient d’une félicité ignorée jusqu’à cette
heure ; la volupté les subjuguait dans une longue
et langoureuse extase ; leur âme se joignait
à la luxure dont ils se repaissaient ; ils
erraient loin des étroites exigences de ce
monde ; un bonheur inattendu les enveloppait ;
il ne se hâtaient pas de se ruer aux
affres du coït. Ils allaient enfin commencer
l’assaut, mais un cri les arrêta au suprême
moment : Thérèse, sur la porte qu’elle avait
ouverte, sans qu’ils l’entendissent, s’exclamait :
— Oh ! le cochon, le cochon, il nous trompait !
Elle disparut en refermant la porte avec violence ; Jacques et La Férina, effarés, mais encore dans les bras l’un de l’autre, se regar-