Le plaisir, sans le cadre luxueux et luxurieux, est le plaisir des brutes. Les intelligents savent ce que peut donner le cadre luxueux, les riches l’ignorent. Le terrain d’entente entre riches et intelligents se présente dans l’émancipation des idées. Malheureusement, les cocottes de l’époque bataillent individuellement et sottement. Elles s’exposent à rester les dupes des intrigants habiles. Lui, le montreur de plaisirs, il avait trouvé une formule précieuse dans l’exposition de ses tableaux de luxure. Sans doute, avant, on s’occupa des voyeurs, mais il y avait un abîme entre le passé et le présent tel qu’il le comprenait. Pour bien réussir, il ne devait pas pactiser avec des femmes comme La Férina, qui ne songeaient qu’à leur intérêt et à leur plaisir personnels.
Malgré tout ce discours d’Annette Gressac, malgré le chagrin de sa mésaventure conjugale, il pensait beaucoup à cette femme, dont il admirait l’éclat des chairs et la rectitude des formes, ainsi que la chaleur passionnée qu’elle lui marqua. Rentré à Asnières, ayant mis au courant de ses démarches Antoine et Lina, sans parler de l’incident Pauline, il rêvait plus à La Férina qu’à Thérèse et à Léa. Néanmoins, comme elles représen-