laquelle elle allongeait peu à peu tout son
corps sur le siège du fauteuil, pour mieux le
livrer aux dévotions de Jacques. Elle dévoilait
toute sa croupe éblouissante, elle se montrait
nue de la ceinture aux genoux, le visage du
caresseur s’appliquait en plein sur les fesses,
et ce fût la façon gloutonne dont il lui mangeait
le cul, qui arracha un cri de rage à Thérèse,
la fit se dresser de dessus les genoux
d’Alexandre, courir vers son mari qu’elle tambourina
à grands coups de pied dans le postérieur,
tandis que, se penchant, elle administrait
une maîtresse fouettée à La Férina, se
débattant en vain pour échapper à sa furie.
Jacques, surpris, étendu sur le sol, piétiné par
sa femme, juchée au-dessus, cherchait à l’attraper
par les jambes pour la repousser. Les
jambes de Thérèse étaient dures et solides
comme du fer, tant la fureur la surexcitait.
Elle ne reculait pas, et continuait à frapper
de claques retentissantes le beau derrière de
La Férina. Horacine se précipita pour la lui
arracher des mains ; elle en reçut une bourrade
en pleine poitrine qui la renvoya à deux
pas plus loin. Jacques, sur les genoux, saisit
Thérèse à bras le corps par-dessous les jupes
pour l’attirer en arrière. Elle se retroussa avec
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