relations avec Annette, et cherchait à causer
intimement avec La Férina, qui lui battait
froid, paraissait s’être réconciliée avec Thérèse,
la comblant de gracieusetés et de petits
bonbons.
Les cartes, la roulette, les femmes, les voluptés permises dans la pleine luxure : l’établissement mi-clandestin des Gressac avait tout ce qu’il fallait pour réunir les viveurs et les viveuses. La Férina et son amie Horacine des Tilleuls s’amusaient à jouer sur un tréteau des ébauches lesbiennes, qui activaient les passions très excitées en un pareil milieu. Ces ébauches, loin de déplaire à l’entreteneur sérieux du moment, lui convenaient fort, et il n’en désirait que davantage ensuite la jolie courtisane.
Arthur des Gossins, qu’Annette laissa entrevoir à Jacques comme épris de Thérèse, ne venait pas souvent dans les salons de l’avenue Matignon, et n’y abordait presque pas la jeune femme. Le danger qui plana un instant sur les destins de cette honnête entreprise se trouvait écarté. Un important personnage politique, de ceux-là qui s’affichent des plus intransigeants sur la moralité de leur concitoyens, était intervenu. On pouvait d’ailleurs ignorer très facile-