ignorez ce qui en eſt ; le voici. Ayant
pitié de la gaucherie d’un de mes parens,
je l’ai mené à la Comteſſe qui a
bien voulu, en faveur de ſes belles
dents, de ſon teint vermeil, ſe charger
de lui apprendre certaines petites choſes
néceſſaires aux jeunes gens qui ſe
deſtinent au monde. J’ai été forcé d’y
paſſer la ſoirée ; j’étais excédé, j’y mourais
d’ennui ; mais il eſt des occaſions
où il faut ſavoir faire des ſacrifices.
— Voilà un trait de généroſité peu
ordinaire, & qui a dû vous attirer des
remercimens de part & d’autre, — ſurtout
de la Comteſſe qui était en extaſe
du plaiſir de m’avoir. J’ai cédé tous
mes droits à mon couſin, je compte
même qu’ils ſont déjà arrangés : elle lui
aura fait grace de bien de choſes. —
Il faut encourager la timidité. — Savez-vous
que Madame de ... fut hier
chez Madame d’Orval, & que le vieux
Néril la reconduiſit. — Cela vous ſurprend-il ?
— Eh pardieu oui ! Car l’on
connaît ſon goût, & elle n’eſt pas femme
à… — Finiſſez vos folies…
Comme Serfet allait continuer ſa lita-
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L’ÉTOURDI.