Page:L’écho des chansonniers français, 1843.djvu/93

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Pour moi le grabuge est sublime,
Et quoique faignant par état,
Pour deux métiers j’ai de l’estime :
C’est l’artilleur et l’avocat.

Chacun son goût, son agrément, etc.

Le mardi-gras avec ma langue,
Dieu ! qu’en poissarde je ressors !
Mon gesse et surtout mon n’harangue
Coupent la guimbarde aux plus forts.

Chacun son goût, son agrément, etc.

Ah ! que ne suis-je en Angleterre,
Où l’on peut en narguant la loi,
Boxer un comte, un duc, un maire,
Et loquer les vitres d’un roi.

Chacun son goût, son agrément, etc.

Au poulailler, quand je m’installe,
Acteurs, public, tout est en l’air ;
Je siffle à révolter la salle,
Le paradis est un enfer.

Chacun son goût, son agrément, etc.