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Page:L’Œuvre de P.-C. Blessebois, 1921.djvu/26

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L’ŒUVRE DE P.-CORNEILLE BLESSEBOIS

M. de la Sicotière possédait le manuscrit d’un libelle de Corneille Blessebois intitulé Aventures du parc d’Alençon et composé vers 1670, où l’on trouve la description du parc, en vers, que voici :


            Ici des arbres renversés,
            Vieux restes des siècles passés,
            Laissent voir de vides espaces ;
            Là des troncs de mousse couverts
            Non moins anciens que l’univers
De leur vieille fraîcheur n’ont plus rien que les traces.

            D’un côté, des arbres penchants
            Semblent menacer les passants
            De leur ruine toujours prête,
            Et le ciel même assez souvent
            Semble prêt par un coup de vent
D’achever les débris de leur tremblante tête.


Différentes œuvres de Corneille Blessebois ont été réimprimées au cours du XIXe siècle, soit par l’éditeur Poulet-Malassis, qui était d’Alençon, et c’est la ville où Blessebois trouva ses premières aventures, soit par l’éditeur Gay, soit par M. Cléder, soit par Mme Marc de Montifaud, soit par d’autres.