Page:L’Alcoran (traduction de Du Ryer).djvu/550

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
592 L’ALCORAN.  

demandé qui luy avoit revelé ; Celuy qui ſçait tout me l’a revelé, afin que vous vous convertiſſiez, vos cœurs ſont enclins à faire ce qui eſt deffendu, ſi vous faites quelque choſe contre le Prophete, ſçachez que Dieu eſt ſon protecteur, l’Ange Gabriel & tous les fidelles le deffendront, les Anges le protegeront contre vous ; S’il vous veut repudier, Dieu luy donnera à l’advenir d’autres femmes en voſtre place qui ſeront obeyſſantes, vray croiantes, humbles, fidelles, devotes, contentes, douces, nettes, pucelles & non pucelles. O vous qui croyez en Dieu, fortifiés vous vous & vos familles en l’obeyſſance de ſes commandemens, les Idolatres bruſleront dedans le Feu d’Enfer avec leurs idoles, les Anges deputez pour les punir ne deſobeyſſent pas à Dieu, ils ont tout ce qu’il leur commande. O vous qui eſtes infidelles il n’y a point d’excuſe pour vous, vous ſerez, chaſtiez ſelon vos demerites. O vous qui croyez, convertiſſez vous à Dieu avec affection, il vous pardonnera vos pechez, & vous fera entrer dans des jardins où coulent pluſieurs fleuves, la lumiere de la foy marchera devant le Prophete & devant ceux qui l’ont ſuivy ; Lorsque Dieu les recompenſera ; Ils diront, Seigneur, donne nous ta lumiere, pardonne nous nos pechez, tu es tout Puiſſant. O Prophete combats les infidelles & les impies, fortifie toy contre eux, l’Enfer ſera leur habitation. Dieu enſeigne une parabole aux infidelles, & dict ; les femmes de Noé & les femmes de Loth eſtoient ſoubs le pouvoir de mes deux ſerviteurs