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Page:L’Art priapique, parodie des deux premiers chants de l’art poétique, 1864.djvu/58

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L’ART PRIAPIQUE.

Faire enfiler parfois une gouine grossière,
Et fournir, sans danger, la jouissance entière.
Pour un rare bonheur qui vous fit échapper,
Évitez ces objets, craignez de vous tromper.
Tel qui sort franc des bras d’une impure soubrette,
Croit pouvoir à tous cons sans péril tenir tête.
Il ne dormira plus que, la lance en arrêt,
À quelque coin de rue il n’ait trouvé son fait.
Encore est-ce un miracle, en ses vagues furies,
Si son vit, succombant à tant de fouteries,
Dans un vagin pourri ne trouve son cercueil.
De l’école Saint-Côme, amis, craignons l’écueil !

FIN.