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Page:L’Enfant du plaisir, ou les délices de la jouissance, 1803.djvu/79

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sa confusion en se voyant dans un si grand désordre entre deux hommes, dont l’un la prend pour une putain, et moi pour une fausse prude ; ma contenance n’était pas moins critique ; car ma proie m’ayant échappé, je paraissais vaincu moi-même pour en avoir voulu vaincre un autre… Mon cher monsieur d’Angeville me dit alors Julienne en me prenant les mains, ne me perdez point de réputation, je vous en supplie ; intéressez-vous pour moi auprès de votre ami pour m’accorder la même grâce… Laissez-moi aller ; une compagnie qui est avec ma mère doit m’attendre ; je me suis servie du prétexte que la chaleur m’incommodait pour m’esquiver un moment, je les ai trompés, j’en suis bien punie, grand Dieu !… laissez moi m’en aller avant que cette femme ne revienne…

Albino l’assura qu’elle ne reviendrait

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