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Page:L’Esclache - Les Véritables régles de l’ortografe francéze, 1668.pdf/50

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céte vérité, il faut conſiderer l’homme, avant qu’il tombe dans le peché, & aprés qu’il ï ét tombé.

Si nous le conſidérons dans le premier état, le combat qui ſe rancontre antre ſa volonté, & ſon apétit, nous fait conétre que ſa volonté ſe porte à la vertu ; & ſi nous le conſidérons dans le ſegond, la douleur qu’il a d’avoir quité la vertu, nous aprand qu’il a ancore quelque inclinaſion pour céte calité.

Puî qu’il faut ôter les équivoques, pour conétre clairemant la vérité des propoziſions qu’ils compozent ; et pour acorder les Filozofes, qui diſputent ordinairemant du nom, plûtôt que de la choze qu’il exprime, il ſamble que l’Ortôgrafe Francéze ne doit pas répondre à la prononſiaſion.

Il ét urai que ſi nous écrivons comme nous parlons, pluzieurs mos qui ſignifient des chozes trés-diferantes, ſeront écris de la méme maniére ; mais nous an poûrons facilemant ôter les équivoques ; ou par la diferance qui ſe rancontre antre l’i Voïéle, & l’i Conſone ; ou par des acſans ; ou par la