oblije à faire quelque choze pour éle.
Nous pouvons facilemant confondre l’indignaſion, et l’anvie ; mais la Filozofie nous anſégne que l’indignaſion ét une douleur que nous avons de la proſpérité de ceus qui ſont indignes des biens qui pôſédent ; et que l’anvie ét une douleur que nous avons de la proſpérité de nos ſamblables.
Nous ne pouvons ſavoir quel nom nous devons donner propremant à celui qui nuit aus autres, ſans le ſecours de la Filozofie, qui nous aprand qu’il peut étre apelé ; ou infortuné ; ou imprudant ; ou injurieus ; ou injuſte ; car il agit ; ou involontairemant ; ou volontairemant.
Il ét trés-évidant que celui qui nuit involontairemant à quelqu’un ne doit étre apelé injuſte ; mais il doit étre apelé infortuné ; comme celui qui bléſe ſon ami, an voulant s’opozer à la violance de l’ennemi qui l’ataque.
Celui qui nuit volontairemant aus autres agit ſans malice ; ou ſon axion ét acompagnée de malice.