Page:L’Héritier de Villandon - L’Avare puni, 1734.djvu/5

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Don que Henry fit de la perſonne d’Artaut à un Gentilhomme qui venoit implorer la libéralité de ce Comte généreux ; trait fort ſingulier, par lequel le Souverain humilia ce Bourgeois ſuperbe, mais le rendit en même-tems plus célébre qu’il ne l’auroit été par tous ſes treſors.

Du reſte on ne s’eſt pas piqué dans cette Nouvelle hiſtorique de marquer exactement, la ſomme à laquelle le Gentilhomme taxa Artaut ; elle étoit très-conſidérable en ce temps-là, & paroîtroit des plus médiocres en celui-ci. Il ſuffit que ce fut la punition de ce riche & avare Champenois, qui a laiſsé ſon nom à Nogent l’Artaut.