Aller au contenu

Page:L’Hospital - Discours sur la pacification des troubles de l’an 1567, 1568.djvu/38

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ſans exemple, meſmes du plus grand Empereur, qui ayt eſté il y a trois cents ans. Or eut il onques tant d’occaſion de permettre cette liberté, que le Roy en a maintenant ? L’oſter, ou en retrancher, ſeroit-ce point captiuer & aſſeruir les hommes ? Donc, c’eſt vne feneſtre bien fermee, que d’appeler capitulation la loy du Prince, qui conſerue la iuſte liberté à ſes ſugets, les munit cõtre l’oppreſsion, & ratifie ce que (long temps y a) ſa Maieſté & ſon Conſeil a arreſté & ordonné, & qu’il faudroit de nouueau arreſter, s’il eſtoit à faire & qui luy conſerue le nom & tiltre de bon Prince. Mais c’eſt bien perſecuter hoſtilement ſon Prince, d’éloingner ſa volonté, par malins artifices d’vne tant ſalutaire & ſainte reconciliation, auec menaces de l’abandonner, s’il y veut entendre. N’eſt-ce pas le tyranniſer & opprimer ? Ceux