frappé, et la région abdominale du cadavre se colore d’une teinte verdâtre, par suite de l’épanchement de la bile.
Par conséquent, si, par des considérations morales, on parvient à impressionner vivement l’imagination, le cerveau sera évidemment sollicité à une action puissante, infailliblement suivie d’un effet bon ou mauvais sur l’organisme.
Une émotion vive peut faire perdre l’usage de la parole, rendre paralytique ou déterminer la folie. Une autre émotion peut faire cesser ces états maladifs.
Il y a un très grand nombre de maladies qui pourraient disparaître plus ou moins instantanément, si l’on parvenait à persuader le malade qu’il va guérir ou qu’il est guéri. Il semblerait que le cerveau, sous l’influence d’une conviction profonde, se replace instinctivement dans l’état fonctionnel nécessaire pour produire la guérison affirmée.
En d’autres termes, dans beaucoup de cas, il suffit d’impressionner le cerveau assez puissamment pour le déterminer à agir. Dès qu’il est ainsi mis en activité, l’effet se produit nécessai-