Page:L’Hypnotisme et les Religions.djvu/76

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ments de leur raison virile, et les ramener aux crédules imaginations de leur enfance.

Plus l’être moral sera faible, plus ses convictions religieuses seront fortes et inébranlables. C’est pourquoi la femme reste généralement fidèle aux enseignements de sa première éducation.

Le père, l’époux, les fils possèderont le cœur de la femme. Le prêtre seul aura son cerveau, car l’éducation catholique s’applique avant tout, par un soin de tous les instants et par un entraînement savant, à mettre en garde l’esprit de la femme contre l’influence de son entourage masculin et surtout contre l’influence de celui qui doit être son époux. Elle acceptera volontiers sa direction et reconnaîtra peut-être sa supériorité pour les affaires, la littérature, les arts et les sciences ; mais pour les idées morales, philosophiques et religieuses, où elle devrait cependant, plus qu’en toute autre matière, se laisser guider par son mari, elle sera intraitable. Dans ce domaine, elle se croit supérieure et infaillible. Il ne lui suffit même pas de défendre son indépendance : elle prend l’offensive, elle veut conquérir et convertir, et, le plus souvent, elle réussit à traîner avec elle à la messe et au