Page:L’Impôt sur les célibataires.djvu/29

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cun convient qu’elle a autant d’esprit que de beauté et autant de grâce que d’esprit. De plus le papa, vénérable banquier à lunettes d’or, accorde un million de dot, ce qui encadre le sujet d’un rayonnement céleste et subjugue les plus insensibles !

Voilà notre jeune homme amoureux ! Vous le concevez aisément. Même ayant le goût difficile, on le serait à moins. Il s’agit maintenant de mener à bonne fin son entreprise matrimoniale. Et pour ce, que faire ?

Charmer les pierres ainsi qu’Orphée, aux accents inspirés de la lyre ? Bagatelle ! Il faut ici séduire l’idole, d’abord ; ensuite, se faufiler adroitement dans les