Page:L’Impôt sur les célibataires.djvu/38

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Mais comme on ne paye pas ce qu’on n’est pas forcé absolument de payer, chaque individu menacé avouera, ou feindra d’avouer un échec matrimonial épouvantable. Et comment arriver à la vérité ? Rétablirez-vous la torture pour les célibataires, et avant de les coucher sur les registres de l’impôt, les ferez-vous passer à tour de rôle par la question préalable, ordinaire et extraordinaire ?

Mais, direz-vous, pour une femme perdue deux de retrouvées, il n’y a qu’à chercher ailleurs ! Hélas ! vous n’y pensez pas ! Quoi ! j’aime, j’idolâtre une Andalouse au teint bruni, je la rêve éveillé ; à chaque instant je crois mordre les tresses de ses noirs cheveux ; mon être est,