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Page:L’Impôt sur les célibataires.djvu/57

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se cachent en réalité la honte et l’infamie ! Car que signifient-ils, sinon l’appréciation froide, le calcul insensible, la supputation abstraite des avantages et des désavantages qui doivent résulter d’une union projetée ? — Cela m’arrangera-t-il, cela ne m’arrangera-t-il pas ; fais-je une bonne affaire, en fais-je une mauvaise ? Toute la question du mariage en est réduite là ! La future, celle qui doit être la compagne de toute votre vie, on ne la connaît pas ; à peine l’a-t-on vue… Qu’importe ! — On a besoin de faire aller son commerce, de se créer une position, d’augmenter son bien-être, de payer ses dettes, ou de vivre en grand seigneur, voilà le point.