Page:L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, 1864.djvu/102

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’go L’lN’i’ERMÉDlAlRE [Nr 6. Le libraire N. Ruault vivait-il encore en 18191 (Vîd. p. 2-S.) — Oui, par la rai : son qu’il est mort le 31 jam-ier 1828, ainsi que Je le constate par le registre du rt* ar« ron issementde la ville de Paris. Il était natífd’Evreux, âgé de 86 ans, et demeurait rue Traversière. n° qt. L’acte de décès le qualific ll homme de cures. ›› C. R. - C’est Nicolas Ruault qui édito le premier à Paris le Mariage de Figaro de Beaumarchan.cn1785. E. C. — Rusult avait déiù publié en 1776 un Mémoire de Fauμts de Saint-Fond sur des bois de cerf fossiles, etc., in-4(t1-es rare), et, dans un Essai sur la vie, les opinions et les a11vrages de Faiüas, etc., par de Freyctnet, imprimé à Valence, 1820, 5 t› pp. m~4, Je trouve (p. ãgl une note relative au Bernard Palissy e 1777. qui peut convenir à M. de Montaiglon..t Cette nou-* velle édition d’un livre rare et curieux fut 1- publiée. y est-il dit, par M. i’*’au)as, qui y ht des sommaires la tête de chacque traité, ainsi que des notes. Un sieur obet, ami de Ruault, y inséra, pendant l’absence de M. Faugis et sans son affément, des notes bi biographiques ans lesquelles il y a quelques erreurs, ainsi que quelques notes critiques contre Voltaire et d’Alembert. M. kauyas ht des ré«= clamations à ce su)et auprès de M. Le Camus de Néville, directeur de la libraiii r1e, et demanda la suppression entière de H toutes lesnotes de Gobet ; mais le libraire, à qui il en aurazt coûté beaucoup d’ar-i gent pour refondre son édmon. proposa «« à M. de Néville d’insérer à la tête de l’ouvrage que M. Fauyas n’avait pris aua cune part sua ; notes de Gobet. et qu’il ne Il les approuvant en aucune mani re. Ce u Gobet devint fou environ un an après et a fut renfermé à Charenton, où il mourut prestque aussitôt. w De Freycinet avait été l’mni e Faujas (1). Il mentionne 5) parmi ses principaux ouvrages des otos étendues et des Sommaires sur Bernard Palissy. C. R. un livre de J.-8. Pereira (Vid. pp. 39, ôa). - Voici quelques renseignements plåošnes xà comp eter ceux que vous avez xnscres. Le 14 février dernier, j’ai remis ù MM. Pereire un dossier important concernant leur grand-père, Jacob-Rodrigues Pereire, dossier composé de 4 pièces gr. in-4.°. June porte une signature autographe de Pereire. pensionnaire et inteãprète u Roi, de la ÿocieté royale de Lon res, agent de la nanou Juive portugaise de Bordeaux et (1) On voit dans les Mémoires secrets de Bachaumont (17 déc. 1783) ce que pensaient de lul ceux qui n’6taient pas ses amis. de Bayonne. — La première pièce est datée de Parts, 4septem re 1767,4pages. L.’auteur embrasse la cause des juifs avec chaleur contre un écrit intitulé : Requête des marchands et négociants de Paris contre admission des juüs. - La seconde. cornposée de deux Juges gr. in-4o reproduit la Circulaire et of/anse giesjuys portugais, puis les articles extraits o a requête des nx Corps. - La troisième, gr. in-4o de 4 pages, datée de Paris, 30 seåtctnbre 1707, à la signature autographe e l’auteur : elle commence par ces mots : M., —l’a1eu l’honneur de vous adresser. Il vers le iz de ce mois, le Recueildes Lettres patentes des puts portugais, et une 14 Lettre-circulaire contenant mes observa-« tions sur (quelques passages de la Requête 11 des six orps contre les juifs, etc. ›› ~-Enfin, la quatrième, gr. in-4o de 4. pages, est disposée sur 3 colonnes : 1" co. Copie de ma lettre c1rculaire :2° col.. Öopie de la Réponse anozpmzeg 3’col., Réplígue. Le vo ume signe é 39 est donc ien du grand-pere des c lebres financiers de notre époque. (Voir un article d’Ad. Gué » roult dans le Diet. de la Conversation.) Jacob Pereire a eu le premier la belle et généreuse idée d’une méthode dactilologiquo. Aesns aîné.


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Quel est le véritable auteur des Mémoires de Casanova (Vid. p 51) ? — Je crois me rappeler, en effet, avoir attribué à Henri Beyle la rédaction, sinon l’invention, de ces Mémoires à la Faublas [1]. Cette attribution n’était pas, de ma part, une idée en l’air, un ballon d’essai. J’étais arrivé à me la représenter comme incontestable, en lisant lesdits Mémoires la plume à la main et en prenant note de toutes les expressions, de toutes les phrases, de toutes les maximes qui me semblaient être du Stendahl pur. Je n’ai fait toutefois ce travail d’examen et de comparaison que sur la grande édition françaíse, en 10 vol. in-8, publiée à Paris chez Paulin et absolument différente de l’édition primitive de Leipzig. Au reste, ce qui me prouve que cette rédaction a été remaniée et francisée, paraphrasée et enjolivée, c’est que les tomes IX et X ont été composés ab ovo par M. Philippe Busoni, qui ne s’en cache pas.

J’ajouterai que Casanova avait écrit réellement des mémoires qui formaient un énorme volume in-folio ; que ces mémoires étaient d’un style incroyable, mélange de français, d’italien et d’allemand et que la licence du récit dépassait toutes les bornes.

  1. M. E. C. de La Flèche vient en aide à la mémoire de M. J. D., auteur de la question, et du bibl. J. qui répond ici, en nous écrivant que la note de M. Paul Lacroix sur les Mémoires de Casanova se trouve en effet n° 523 catalogue de la bibliothèque Dutacq, vendue en avril 1857 par Techener. » (Réd.)