Page:L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, 1864.djvu/188

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cune recherche, aucun commentaire, et l’on se persuade, tout d’abord, que la voie a dû être primitivement un chemin bordé d’amandiers : n’est-ce pas à l’occasion de faits analogues que l’ancienne rue des Noyers et des rues modernes dites des Acacias ont été dénommées ? Cependant, si l’on procède à une vérification, on ne tarde pas à reconnaître que l’on se trompait. Jadis, en effet, la rue se nommait, non point rue des Amandiers, mais bien des Almandiers ou de l’Almandier. Reste à déterminer la vraie signification du mot Almandiers, à propos duquel je ne me rappelle pas que l’on ait lamais risqué de conjectures. Un contrat d’échange, que je trouve dans les chartes de l’abbaye Sainte-Geneviève, donne la solution, car on y voit que, l’an 1296, à la hauteur de la rue du Four, entre celles des Sept-Voies et de la Montagne Sainte-Geneviève, il y avait une vaste maison appartenant à Jacob et Adam « de Alemante. » Les membres de la famille de Alemante sont indubitablement les Alemandiers auxquels la rue a emprunté le nom qu’elle portait encore vers la fin du XIVe siècle, et qui, par une corruption toute naturelle, s’est transformé de façon à offrir une idée vulgaire, d’un souvenir facile. C’est ainsi que les rues de Hue-Leu, Gervais-de-Lohéreing et Sacalie, sont devenues les rues du Hurleur, Gervais-Laurent et Zacharie. La substitution du mot Amandiers à celui d’Alemandiers était d’ail1eurs si inévitable, qu’il en existe des exemples du temps même où le sens de cette erpière appellation eut sa plus grande notoriété : un document de xa 5 énonce la voie Virus antygdalis (sic). Au. Banrv. Pistolet-revolver du XVI* siècle (Vid. pi 96 et ui). — A lu Gewher-(lalerie de resde, qui renferme surtout une riche collection :Fermes et d’armures, on a exposé un pistolet-revolver à six coups, construit vers la fin du XVI* siècle. La seule différence qui existe entre ce pistolet et ceux que l’on a inventés depuis quelques années, c’est que le canon ne se rneut pas seul autour de l’axe peu ramener un nouveau coup chargé devant le chien toutes les fois qu’on arme celui-ct, ma1s quii] laut faire exécuter ù la main un stxierne de révolution au faisceau des six canons a chaque coup nouveau que l’on veut tirer. A. 1). Nos frères les Sans-Culottes et nos sœurs les Trleoteuses de 1793 (Vid. p. 128). ~ Les dames patriotes de Besançon ne travaillaient pas seulement a faire des bas, culottes et chemises pour les défenseurs de la tpatrie ; elles confectionnaient aussi des rapeaux et guídons pour les bataillons. On en trouve la preuve jusque sur les bords du Danube. Dans Farsenal autrichien de Bude en Hongrie, parmi les armes et trophées historiques rapportés des campagnes d’Italie contre les hançais, on voit, au bout d’une pique, à l’angle de l’une des galeries, un anne ! rouge, de forme ph renne, portant sur la cocarde : Vivreriiâre ou mourir. On lit, sur le retroussis du bonnet : Par les amis et amies de la liberté et de l’égalíté, de Besançon, au 3° bataillon Ducar : et autour de la cocarde : Société des Amis de la Constitution. Le tout est environné de deux rameaux de chêne. entre lesquels se voit une fleur de lis. Ce trophée est soigneusement préservé des miures du temps. Le gardien qui montre cette salle d’armes en est aussi fier que des quelques canons français qui ornent la cour d entrée. M. L, Rectification (Viel. p. 127, col. 2, l. 30 et3°. - Double erreur. dont une doit être simpiè. ment typographique. La personne dont il s’agit gnqrte en 1 Sa, il Naples), et bien çqmme Q ans lors de Panccdote citée, était M. le dut ; de Sant’Arpmo, fils aîné de M. le duc de Sun Tcodoro (et non Tcodora). A. C, -.. I|aPe4ito 8evue.- M. S. P.demande uelle est la Petite Revue, citée p. 4.7, col. 2, Su. Il p’a qu’u regarder aux Annonces de notre premier n", p. tb, col. 3. - trouvent u ne Histoire des’l’un res- ste dans le Magasqt Ptttorcsque, années i 62, 1863 ; cette histoire se continue dans les livraisons 4° 1804- as. Bo. ’limbmupono (Vid. p. 141% — M. King 3° 5, , , 011 demande å acheter :

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