Page:L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, 1864.djvu/63

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1" avril 1864.] DES CllERCl’lEUR5 ET CURIEUX. 51 gm-cum, du Fran. Pomey, donné en lš57(Lllg’d11111, in-xa, se trouve unAv1s o je lis ce passage qut, en lut-même,

fest pas dénué de tout intérêt actuel,

au ; ourd’hui que les questions de grec et de latin sont re evenues des alfuires d’État : S’il est vrai, comme l’assurait il y a peu de temps un {oui-nallste de la plus grande réputation, que e goût de la langue grecque se réveille en France, nous osons nous flatter que le Syllabus aura un grand cours, au moins dans les collèges hoù les maîtres ti ennent bon pour la composition des tluëmes. En vnln quelzåues auteurs fort modernes se sont-ils elforces’en décricr la méthode ; elle est, pour ainsi dire, consacrée par Pautorlte de tous les siècles ; et sans sktppesantîr sur d’autres preuves, nous disons simplement aux frondeurs de lancten usage : Sans doute vous ne croyiez pas qu’un étmntffir pmjvînt lt savon* jamais notre langue, sil se ormut à ecouter les honnêtes gens qui la parlent le mieux. ist comment pensez-vous acquérir la connaissance du grec et du latin, vous, un vous contentez de lire Homère et Cicéron : ã’est vous burner il leur prêter l’oreille. Appli » quonsicl cet axiome indu itable : La pratique desArts en est le meilleur Maître, et concluons qukm ne saura jamais une langue quelconque, si on ne s’exerce à la parler ou de vive voix ou la plume å la mam. le désirerais savoir quel est le journaliste e de lašplus grande réputation à dont il est parlé ans ces lignes, et de quel auteur est l’excellent vers didactique que l’on y trouve cité.

Ant. B.


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Quel est le véritable auteur des Mémoires de Casanova ? – Bien des lecteurs connaissent les très amusants, mais très peu édifiants, Mémoires de Jacques Casanova de Seingalt. Ils donnent ouverture à une question intéressante : Quel est le véritable auteur de cette audacieuse autobiographie ? Je n’examine pas si tous les récits de l’aventurier vénitien sont exacts ; Je fais seulement observer qu’il est impossible que ce nouveau Don Juan ait pu écrire en français avec la désinvolture spirituelle et l’agrément qui règnent dans les Mémoires. Casanova connaissait fort mal notre langue. Ses souvenirs ont donc été revus et réécrit par quelque homme d’esprit ? Quel est-il ? Il me semble me souvenir avoir lu, je ne sais plus où, une note de M. Paul Lacroix, qui indiquait Henri Beyle (Stendahl), lequel en eût été bien cagable. Quoi qu’il en soit, il existe là un problème littéraire digne de l’attention des chercheurs. J’ajouterai que l’édition originale des Mémoires, publiée par la maison Brockhaus à Leipzig, offre, dans les quatre derniers volumes, portant la rubrique de Bruxelles, des différences notables avec les deux éditions imprimées à Paris en 10 vol. in-8 et en 4 vol. gr. in-18.

J. D.
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lu. Boucher de Perthes et le Musée de Cluny. — Dans le cours de l’année 1843, alors quon discutait le projet de loi relatif aux acquisitions de l’hôtel de Cluny et de la collection Qu Sommerard, M. Boucher de Pertlies écrivit au ministre de Píntérieur q n’il oflratt à l’État une nombreuse collection d’ob ; ets du moyen âge et de la renaissance, tels que statues, armes, marbres, bronzes, meubles de chêne, d’ébene, d’écaille. poteries de toutes les époques, ivoires. qui remplissaient un Vl.l$tE hôtel il Abhevil e. Cette oflre, ù laquelle le généreux donateur ne mettait q›u’une condition, celle d’exposer cet ensem le d’objets dans une îgalerie portant son nom, fut acceptée par e ministre le 27 août 1843, pour le nouveau Musée et contribua au vote favorable des chambres. Deux ans après, Padmlnistration faisait espérer quelledpourrait li› vi-er cette collection au public ans un bref délai. ›- Ce pro¿et sem le n’avoir as été réalisé. M. Bouc er de Perthes a-t-il) retiré son olli-e devant la non-observation des conditions qu’il avait imposées ? L’État lui auraít-il rendu sa propriété, ou bien la cgl. lection est›el le (chose peu présumable,) dans les greniers du Musée ? A. C. Ile quand date le salut militaire actuel ! — La commune de Châtelus-Mulvaleix (Creuse) possède dans son église un magnifique 1as-reliefen ulbâtre représentant a passion et la résurrection du’hríst. On ne sait quelle date donner à ce travail ; et cependant il serait dpossiblehsinon de la préciser, du moins e lui assigner une limite, si l’on avait réponse ù cette question : Aquelle époque le salut militaire, tel qu’il ll est aujourd’hui, a-t-«il commence à être mis en usage ? n-«Un des soldats préposés à la garde du tombeau salue Jésus ressuscitant, en portant le revers de sa main à son cas ue.

(goussac.) Gztuuatuour.

Jean Guillermln, sculpteur en ivoire.-On a déposé, depuis peu de temps, au musée Calvet d’vignon, un christ en ivoire gui fait Yadmirution de tous les vrais connaisseurs. Ce christ provient de la confrérie des pénitents de la Miséricorde d’Avignon. Il est Fouvruge d’un sculpteur peu connu et dont le nom ne figure pas dans les biographies générales ; mais qui mérite la tous égards il être tire de cet injuste oubli. Il se nommait.li-:/tu Gutt. LxmmrN. Il a consigne lui-même sur son propre ouvrage, son nom, la date 1659, et e pays où il se trouvait à cette époque, Avignon. M. Alph. Rustoul (Tableau dälvígnott, p. pi), à et qu’il existe ù Vienne (Autric te), dans le cabinet de l’empereur, deux u vases en ivoire d’une beauté ravissante ti siqlnés du nom de Guíllermín et datés du X llr siècle. ›› - Cette assertion estelle fondee ? Connaît-on d’autres ouvrages