de certains gestes et qui se complaisent en certains
instants passionnels à écouter ou à prononcer
elles-mêmes les paroles les plus grossières.
La nymphomane n’étant qu’une sorte d’aliénée, il ne faut pas s’étonner que la poussée animale qui l’envahit la conduise aux gestes les plus révoltants, aux attitudes les plus écœurantes. Quand on a eu devant soi le spectacle qu’offre une folle ou une nymphomane en leurs instants de délire passionnel, l’on a l’idée de ce que devait être jadis les sabbats où des hystériques se ruaient, se croyant sorcières, et se livraient à toutes les contorsions lubriques que leur suggérait — croyaient-elles — le démon.
Nous avons connu un jeune docteur, interne dans un asile de nymphomanes aliénées, qui déclarait que le spectacle immonde que lui offraient perpétuellement les malheureuses internées lui était un supplice encore plus grand que celui de la dissection des corps demi-putréfiés, cette terrible épreuve du médecin.