habitudes que nous a apportées le fait de vivre
en société.
L’amour, comme tout dans notre vie sociale, a dévié de son but primitif ; d’un besoin instinctif qu’il était à l’aube des sociétés, il est devenu un moyen d’obtenir du plaisir, des sensations violentes ou délicieuses. Il était indiqué que ces déviations se multiplieraient et dégénéreraient en excès chez certains êtres dont l’équilibre n’est pas absolument parfait.
Dans l’histoire des aberrations saphiques que nous allons essayer de conter, quelques-unes paraîtront fort ordinaires et fait normal pour beaucoup, d’autres seront taxées de pure démence ; la plupart sont communes à toutes les amours et pourraient se présenter aussi bien entre amants de sexe différent. Et entre elles, la ligne de démarcation entre la fantaisie et la pathologie est si difficile à tracer que nous ne le tenterons pas toujours, laissant souvent au lecteur le soin de la placer où il voudra.