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L’AMOUR SAPHIQUE


les tempéraments, son irritabilité sexuelle disparaît ou, au contraire, est infiniment augmentée.

Du reste, quelles que soient les dispositions de la femme, il est nuisible à sa santé de se livrer aux jouissances sexuelles pendant les règles.

Elle doit, de même, éviter toute excitation nerveuse de quelque nature que ce soit, fuir les occasions d’émotion, d’effroi ou de chagrin. Tout ce qui peut la remuer intellectuellement de façon violente se répercute naturellement sur ses organes sexuels et peut exagérer l’afflux sanguin, causer des « pertes », c’est-à-dire un écoulement inusité et trop abondant.

Les menstrues ne sont pas nécessaires pour que la femme soit apte à ressentir le plaisir vénérien.

Les enfants encore non réglées et les femmes ayant dépassé cinquante ans et parvenues à la « ménopause », c’est-à-dire cessation des règles, possèdent néanmoins la faculté de jouir à l’égal des femmes réglées.

De même, les femmes châtrées par un procédé ou un autre sont susceptibles d’éprouver les mêmes sensations que celles qui possèdent leurs organes au complet.

Ce fait provient de ce que la sensibilité sexuelle