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Page:L’amour saphique à travers les âges et les êtres, 1906.djvu/299

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LE SAPHISME EST-IL UN CAS D’ADULTÈRE ?


désignée comme ayant eu des relations coupables avec son épouse. L’adultère résulte du fait du coït, lequel n’était pas au pouvoir de la dame Z… qui appartient au sexe féminin. »

Et, plus loin, les ébats de deux dames étaient qualifiés de « jeux répréhensibles » que le mari devait interdire, sans pourtant pouvoir s’en prévaloir pour obtenir le divorce, car « il n’y avait eu ni dol ni dommage causé par le fait de caresses qu’à la rigueur on pouvait expliquer par la tendresse naturelle entre personnes de même âge et de même sexe.

À notre grand regret, nous n’avons pu savoir ce qu’il était advenu par la suite du ménage X… Le mari avait-il toléré la tendresse des deux femmes, convaincu qu’il n’y avait point lieu de craindre l’adultère ?… Ou s’était-il fait justice en corrigeant la dame Z… Ou encore s’était-il dédommagé de sa tolérance en réclamant sa part des « jeux innocents » des deux dames ?


FIN