Page:L’espion libertin, 1882.djvu/25

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 19 —

MILLER

Rue des Filles-Saint-Thomas, chez l’épicier, à l’entresol, au coin de la rue de la Loi.

C’est une ci-devant danseuse de l’Opéra. Elle sait si bien sauter, qu’elle n’a fait qu’un pas du temple des Muses à celui de Priape et de Vénus.

Mademoiselle Miller est une brune piquante ; elle a de l’embonpoint ; sa gorge, quoique très grosse, n’en offre pas moins d’agréments. Elle se promène tous les soirs dans le jardin et dans les galeries du Palais : la gaieté de son caractère la rend excellente pour les parties fines.

Pour toute la journée et la nuit : trente-six francs.


L’espion libertin séparateur de paragraphe
L’espion libertin séparateur de paragraphe

DURANCI

Galerie du Palais-Égalité, n° 163.

Elle demeurait jadis galerie des Variétés, café de la Régence.

Encore une grosse maman, mais celle-ci est châtaine. Comme on voit qu’elle a été très belle