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« Ah ! si je le savais… je n’y survivrais pas ! »
À ces mots, je vous vois voler entre ses bras,
À quatre pas de là, l’innocence s’envole ;
Vous profitez du temps, et gagnez la vérole.
C’est que si l’on s’expose à cueillir une fleur ;
De l’épine cachée on ressent la douleur :
Car qui se dit pucelle, au bon siècle ou nous sommes,
Ne le dit, croyez-moi, que pour tromper les hommes.
Pour votre sûreté, j’esquisse ce tableau ;
Ne vous y trompez pas, ne voyez rien en beau.
Si vous voulez tâter de semblables commères,
Parcourez, jusqu’au fond, autels et sanctuaires ;
Jusqu’au linge entourant, osez portez les yeux ;
Si vous dissimulez : perte au membre nerveux.


L’espion libertin séparateur de paragraphe
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Air : Allons donc dame française.

Quand vous la croyez pucelle,
Elle a foutu plus d’un coup ;
Semblable à la tourterelle,
Le premier pigeon la fout.
Ainsi, du con de la belle,