sions. On devance celui dont on a pénétré les desseins. On précède en hâtant le pas.
Bron, adj. s. Brun. Breunn. Brune.
Bronchi, v. a. Faire le poltron, le lâche, refuser un défi, on cartel.
Brosdé, v. a. Broder, faire avec l’aiguille, sur une étoffe, un ouvrage en relief ; Embellir un récit, amplifier.
Brosdeu, s. m. Brodeur. Brosdeuss. Brodeuse.
Brouheur, s. f. Brouillard, s. m. vapeur qui obscurcit l’air ; Brouée, brouillard humide ; Bruine, petite pluie froide. — Brissôtt : Ard.
Brouhiné, v. imp. Bruiner ; Pleuvoir légèrement.
Brouhiss, Broussailles, s. f. plu., épines ronces, etc.
Broûkiss, adj. Ténébreux, privé de la lumière ; Sombre, peu éclairé ; Obscur, qui n’est pas clair. — Un lieu ténébreux inspire une sorte d’épouvante, dans les ténèbres, il inspire l’horreur et l’effroi. Un endroit obscur n’est point agréable. L’homme ténébreux s’enveloppe de mystère ; son front sinistre donne une idée des ténèbres de l’Enfer. Une figure sombre repousse la confiance : en annonçant un caractère morose et atrabilaire, elle est taciturne et mélancolique. De même que le clair-obscur reflète des surfaces pour en laisser d’autres dans l’ombre, l’incapacité, faite pour être obscure, ne paraît briller un moment, que pour donner plus d’éclat, au génie modeste, caché dans l’obscurité.
Broûlé, v. a. n. Brûler, consommer par le feu ; Être consumé[1] par cet élément : Havir, dessécher ; Être havi desséché : Rissoler faire tirer sur le roux.
Broûleur. Broulâr, s. f. Brûlure, impression du feu sur les objets et les choses.
Broûlî, s. f. Boue. — De kra broû : De la boue grasse.
Broul-kow, s. m. Brûle-queue, fer chaud qu’on applique à la queue du cheval, après l’amputation.
Broussiné, v. a. n. Bouder ; Avoir une humeur sombre
Brouwet, s. m. Bouillon, boisson ; Bain de teinturier.
Brouwir, s. f. Bruyère, petit arbuste qui croît dans des terres incultes et stériles.
Brouwté, v. a. Boire abondamment de toute sorte de liquide, notamment de boissons spiritueuses, et du café, etc. On dit bassement grenouiller, ivrogner. — Ess â brouwet : Être au bouillon, à la diète. — Fig. Fé de lon brouwet : Faire de longs contes.
Broy, v. a. Broyer, pulvériser, atténuer, égruger — Broyer marque l’action de réduire en pe-
- ↑ Il ne faut pas confondre consommer et consumer ; le premier détruit, l’autre termine la perfection. On a vu consumer par le feu, plus d’un édifice d’une perfection consommée. Il est des hommes qui après avoir consumé leur fortune consomme l’œuvre de la déraison en terminant leurs jours. — L’Académie autorise l’option, en parlant des choses d’un grand usage ; comme du bois, du blé, etc.